À propos

Historique

En mars 1981, quelques femmes de la communauté, préoccupées par la condition féminine, se réunissent dans le but d’échanger et de faire évoluer la cause des femmes. Une volonté commune de participer à l’élaboration de projets humanitaires, dans une perspective de rapports de pouvoirs sociaux égaux, les motive et les amène à officialiser leur action en s’incorporant sous le nom de Comité pour l’avancement des femmes gaspésiennes. Parmi les thèmes qui les intéressent, la violence faite aux femmes canalise leur énergie. Elles tentent de faire ressortir les différentes facettes qui s’y rattachent pour en arriver à définir les objectifs à atteindre : sensibiliser la population à l’ampleur du problème, dénoncer la violence sous toutes ses formes et apporter l’aide nécessaire aux femmes et aux enfants violentés dans un contexte conjugal.

C’est à partir de décembre 1983 que la ressource offre aux femmes violentées dans un contexte conjugal et à leurs enfants de l’hébergement gratuit comprenant des services d’accueil, d’information, de référence, de soutien, d’intervention et d’accompagnement auprès des services sociaux, médicaux, juridiques ou communautaires.

En 1992, les membres du conseil d’administration organisent un concours au sein de la population de la MRC du Rocher-Percé pour choisir le nom de la maison. C’est ainsi qu’elle devient L’Orée de Pabos en juillet 1993. Pendant les années 90, l’implication et le travail acharné de la directrice, Blanche Morin, contribuent significativement à l’expansion des services offerts et au rayonnement de la ressource. En 2010, à la suite de son décès, le conseil d’administration décide de renommer la maison en son honneur.

Notre mission

La mission fondamentale de La maison Blanche-Morin est de contrer les violences conjugales et de toujours améliorer la qualité des services offerts aux femmes violentées dans un contexte conjugal et à leurs enfants.

Nos valeurs

Le respect
La justice sociale
L’autonomie
La solidarité

Notre approche

La maison Blanche-Morin préconise une intervention qui repose sur les fondements de l’approche féministe globale et intégrée et qui consiste à :

  • Présenter des modèles non sexistes et non racistes exempts de tout rapport de domination et de violence;
  • Reconnaître que la violence faite aux femmes est un instrument de contrôle social;
  • Militer activement à l’avènement d’une société basée sur des rapports égalitaires entre les femmes et les hommes et où les femmes et leurs enfants auront droit à la dignité, à l’intégrité et à la justice;
  • Promouvoir l’autonomie, le respect, la liberté et la potentialité des femmes et de leurs enfants;
  • Croire au changement individuel en tant qu’amorce de changement social.